C’était la surprise de la fin 2020 : Première Pluie a interviewée Romane Santarelli, après une très belle chronique en octobre dernier, lors de la sortie de l’EP “Zero”.
“Qu’est-ce que tu as tenté pour la première fois sur Zero ?
Beaucoup de choses ! Introduire des voix de ma vie intime, c’était nouveau. J’ai essayé de faire un côté un peu plus club, avec un morceau qui puisse passer en DJ set.
Ah, aussi, j’ai toujours été intransigeante, je tenais à ne pas utiliser de loupe, ou de sample. Tout devait venir de moi, de A à Z. Sur Zero, je me suis autorisée des loupes de batterie de 5 secondes. Parce que cette technique est super intéressante et que tout le monde le fait. Je crois que justement, je ne voulais pas faire comme tout le monde. Et c’était surtout un bon moyen de me fermer des portes. C’est une autre approche. Sur Split, les loupes de batterie m’amenaient vers d’autres sonorités.
Je suis contente aussi d’avoir fait des interludes, des passages énigmatiques en fin de morceau. On entend bien ça quand on a une lecture posée de l’ep. Sur Zero, des portes s’ouvrent et se ferment entre les morceaux. C’était ludique de travailler comme ça. C’était même un peu le processus de la musique de film. Une personne sur cent va s’en rendre compte, mais j’aime cette idée de puzzle.“
Le résultat est un entretien fleuve au cours duquel Romane Santarelli revient sur ce second EP son processus de création et sa mécanique personnelle. C’est absolument passionnant et c’est à lire ici.