Parfois la beauté réside dans la simplicité. Un piano et le talent d’une paire de mains accomplissent des merveilles, et c’est le cas avec ce morceau de Maxime Lenik. “Lettre” aurait tout aussi bien s’intituler “Temps suspendu”. Une progression douce entre jazz et blues qui nous transporte en douceur. Presque trop court.
Les notes de piano se succèdent et s’entremêlent, à la limite de la dissonance mais toujours en harmonie, maintenant cet état de flottement tout au long des 2 minutes 45 secondes d’interprétation.
Tout comme la Sweet Pépite #3 de Mademoiselle Sane, cette composition n’est encore jamais sortie car elle attend encore l’écrin qui la sublimera à sa juste valeur, c’est une petite perle du catalogue éditorial d’Unicum.
Enjoy !